Se jeter dans le vide quand on est bien confortable sur des lauriers plateau-coussin, de l'inconscience pure. Probablement un vieux compte dans le rouge à régler. Ou pour faire honneur. Parce que des gens cherchent à survivre autour de nous, le crabe, ou bien d'autres démons bien planqués dans les racoins de l'existence. Juste pour eux, il faut vivre, penser, respirer, être heureux et aimer, comme disait Marc Aurèle. C'est urgent. Maintenant. Parce qu'on écoute la fin du monde à la télé en mangeant des chips. Et ça, c'est de la folie tout de même. Alors que les douleurs s'alourdissent dans nos vies, est-ce le meilleur baume engourdissant?
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Vous êtes cordialement invités au vernissage de l'exposition LAPRISE qui aura lieu jeudi le 16 août 2012 à la Galerie Espace au 4844 boulevard St-Laurent à Montréal de 17h30 à 21h. Y seront présentés les 365 jours de l'année en croquis, ainsi qu'une douzaine de toiles en petits et grands formats. 514-577-5699 |
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http://www.tdlg.qc.ca |
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"Le théâtre humain" : À la petite galerie Laprise Exposittion du 21 octobre au 16 novembre 2010 Vernissage : jeudi 21 octobre 2010 de 17 h à 21 h à La Petite Galerie Laprise |
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« Ici et là » de Pierre Letarte À La petite galerie Laprise Exposition du 24 septembre au 19 octobre 2010 de 13h à 18h ou sur rendez-vous Vernissage : jeudi le 23 septembre 2010 de 17h30 à 21h On appelle « photographes humanistes », les photographes qui témoignent par leurs images de l’Homme dans son quotidien, dans sa réalité, dans ses attitudes et dans ses valeurs. Il s’attache plus particulièrement au contenu émotionnel de l’image. L’instant est privilégié, le regard attendrissant, le constat émouvant. C’est ce que nous propose La petite galerie Laprise dans ce recueil d’images tirées du journal photographié de Pierre Letarte. à La Petite Galerie Laprise |
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Communiqué de presse pour diffusion immédiate
« Grands formats et petits croquis » Exposition à la Galerie Espace Exposition du 17 au 29 juin 2010 de midi à 18 h Vernissage jeudi le 17 juin de 17h30 à 21 h À courir après sa queue pour fuir un corps infidèle qui nous en veut, un jour ou l’autre on y passe. Sans distinction. Finalement presque banal mais inattendu, intégral, singulier : l’effondrement. Rire les yeux dans l'eau et se remplir de peines qui font mal aux os. Sans raisons, même apparentes, devenir subitement vieillard, brisé, stérile. Plus rien devant. Old and broken. Avoir trop donné pour tout perdre encore. Chercher. Vider sa valise trop pleine. Break cérébral. Grève de l’esprit. Ensuite recommencer. Changer de direction, trouver un cap. Construire une citadelle sur des ruines, avec de belles pierres lourdes et précieuses qui font mal aux mains. Encore prendre garde et fuir les pièges. À travers les grandioses rayons de soleil, les éclats de rires et le beau vol des outardes, toujours l’inoubliable à effacer et l’inespéré à atteindre. Maladies chroniques ou bouées de sauvetage. Et tenter de s’arrêter. Rapprocher le présent. Éviter le vent, les frictions, la chaleur. Délivrer la résistance. Faire du sur place pour profiter. Confirmer les vouloirs, solidifier les amitiés et chérir les personnes, attentivement. Des trésors hors statistiques, douceurs et présences constantes. Puis surtout, faire indispensablement partie d’un tout, savamment bien construit, étonnamment équilibré. Salutaire. De tout cela, ces petits croquis et ces grandes toiles. à la Galerie Espace *** Attention : l’exposition aura lieu à la Galerie Espace et NON à La petite galerie Laprise *** 4844 boul. St-Laurent |
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Reportée à une date ultérieureCommuniqué de presse pour diffusion immédiate «Solitudes» du photographe Pierre Letarte Parler à des murs qui répondent pas, construire des bases solides avec rien dessus, lire le « Traité du désespoir » en écrivant son journal. Et devenir fou de peur, à force de rester. La pression de trop d’années bridées. Finir par exploser si fort que tout s’effondre autour. Ou imploser, saccage intérieur, folie guérissable à coup d’électrochocs. Parfois des déclics à la dernière minute qui nous empêchent de mourir ou de perdre la tête. Abandonner l’impossible, oublier l’incompréhensible. Revenir, pas de la guerre, mais de la fin du monde. Émerger, frêle victorieux dans un château qui a pris l’eau, et comme un baume, des découvertes, des bijoux, fiou. La rémission du cœur et l’habitude des tristesses dans la foule de nos univers isolés. La joie de la solitude comprise. Voir la bonté du cœur à l’ouvrage, l’exubérance d’une laide, la beauté d’une toune de country cheap, heureux de flâner dans des raccourcis, et de revoir l’incroyable naïveté d’aimer. Un grand fou trouvé dans une maison obscure, un frère de sentiments, un soleil des cœurs écorchés, un compère au sourire de bébé. Complice de mes amis boiteux, voilà ses trésors. J’avais fait une cible de mon cœur; il l’a visé. |
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Communiqué de presse pour diffusion immédiate Inauguration de La petite galerie Laprise et du site www.francoiselaprise.com À partir du 8 octobre 2008 Inauguration le mercredi 8 octobre de 17 h 30 à 21 h Même si on voulait se jeter à l’eau, rêver de couler sans bateau et, au pire, se noyer. Abandonner l’idée que ça serait possible d’aller quelque part. Ou mourir de peur plutôt que de décider d’être compris, de comprendre, de faire partie de. Pour ne pas changer l’équilibre de quelque chose en équilibre. Démissionner, comme un arbre qui pousserait par en bas, comme être clochard à quinze ans ou mère à sept heures le matin sur une machine à poker. Caché, à l’abri des pensées des autres. En extermination de soi. Laisser le pire continuer d’empirer à attendre que ça saute. Ça finit par péter, mais ça finit aussi par « rembrayer ». Un gros reset. Parce qu’on n’est pas fini tant qu’on n’est pas mort. Et aussi, parce qu’il y aura toujours des gens pour nous aimer plus que nous-même. Merci d’être là. à La petite galerie Laprise |
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Communiqué de presse pour diffusion immédiate « Boiteux, bossus et autres amis » Chez Laoun Exposition du 19 novembre au 24 décembre 2007 Vernissage le mardi 20 novembre de 17 h30 à 20 h Fragiles, vulnérables, insécures, incertains, on avance sans toujours savoir où et pourquoi. Ou comment ça se passera. Dans notre armure à crédit de T.V. à écran plat, de maison, de bagnole, de grosse job, de grand standing. Et là, t’en vois un, et un autre qui dort à la pluie, au froid. Bien rangé dans sa misère. Qui survit. Incroyablement. Avec une étincelle. Qu’est-ce qui s’est passé? N’avoir rien eu ou avoir tout perdu. C’est bien possible. Ne pas avoir été compris, exclus. Ou bien une guerre et paf, à la rue. Une maladie: plus capable de rien faire. Une faillite: plus personne t’invite. Plus personne te regarde. Ou bien mal. De « King » à « Trou-de-cul ». Alors ça dégringole et tout s’enchaîne. Dénudés, et plus rien derrière quoi se cacher. Dehors sur le coin de ma rue, ce sont eux. Ces humains défectueux, loosers rescapés, mourants non suicidés: mes nouveaux amis les imparfaits. En voici quelques-uns. Chez Laoun 4012, rue St-Denis Montréal (514) 844-1919 |
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Communiqué de presse pour diffusion immédiate « Tourmente » O Patro Vys Exposition du 1er au 30 novembre 2006 Vernissage le mercredi 1er novembre de 18 h à 22 h La fragilité de nos cœurs, bien cachée. Les violences, les peurs et les tourments de tous les jours. La tête haute, on avale et on continue. Ça vaut vraiment la peine. Mais quand le «tout va bien» s'empire, quand le «C'pas grave» devient mensonge, y en a qui glissent et qui tombent pour de vrai. Dans la rue. Perdus, égarés, défaits. Ils ont peur et ça fait peur de les voir. Imagine: avoir rien. Pas d'amour, pas d'ami, pas de maison, rien pour s'accrocher, des fois même pus de tête. Sur «la» chic Plateau Mont-Royal, j'en vois tous les jours, des comme ça. Ceux qui ont pas de bagage depuis toujours. À part peut-être des souvenirs de coups de marteau. Et pour moi, même à moitié morts, ce sont mes très chers modèles vivants. Les voici. O Patro Vys (en haut du Bily Kun) 356 ave Mont-Royal Est Montréal (514) 845-3855 |
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Communiqué de presse pour diffusion immédiate « Misères » Galerie Artus Exposition du mercredi 29 juin au dimanche 3 juillet 2005 Vernissage le mercredi le 29 juin 2005 de 18 h à 20 h J’ai toujours peint mais je n’avais pas les pinceaux. Je les ai finalement trouvés. Les malades, les pauvres, les écorchés vifs, les incompris, les attardés, les hyper-sensibles, les vieux, les faibles m’intéressent. Eux ont quelque chose à dire parce qu’ils sont imparfaits, ils sont humains. Les autres se cachent derrière une image de la perfection à travers la supposée richesse qui nous entoure. Aujourd’hui, mais peut-être depuis toujours, après tout, être humain est inacceptable. Le résultat : « Misères ». Parce que malheureusement, le malheur inspire. Galerie Artus 988, rue Rachel E. Montréal (514) 523-4179
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